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Nommée directrice d’une agence immobilière en Haute-Loire, Marianne Soulis est chargée de la cession d’un domaine sur lequel doit être implanté un complexe thermal.

Mais, contre toute attente, la vente est compromise.

Alors qu’elle explore la bâtisse familiale, elle découvre un carnet écrit par Lucile Maréchal. Cette jeune femme, épouse d’un homme politique  influent, a mystérieusement disparu il y a plus de trente ans et l’histoire qu’elle relate dans ses feuillets paraît difficilement croyable !

Impliquée malgré elle dans l’enquête, Marianne se lance à la recherche de la vérité pour percer le mystère du domaine et le secret de ses hôtes.

Confrontée à ses propres peurs, elle va découvrir, au gré de ses investigations, tout un monde de corruption, de duperies, de mensonges qui   entoure cette famille… qui semblait si bien, sous tous rapports !

Extrait

"Le notaire allait nous inviter à nous asseoir lorsqu’un homme fit irruption dans le bureau, suivi par la secrétaire affolée qui le tirait par le blouson.

— Quel joli tableau, ironisa l’individu. Grand, brun, les cheveux hirsutes et une barbe de 8 jours, le personnage détaillait la scène avec un regard furieux.

— Nathan ! s’écrièrent en même temps tous les membres de la famille Maréchal, manifestement surpris par sa présence.

Bouche bée, les yeux écarquillés, ils suivaient tous les gestes de l’homme qui s’avançait vers moi, l’air menaçant. 
— Et vous, qui êtes-vous ? Quel est votre rôle dans cette farce ? jeta-t-il, d’un ton désobligeant.

Indignée, j’allais répondre, mais Maître Rousselet qui avait repris ses esprits avant moi dégaina le premier.

— Monsieur, je vous interdis, ceci est un rendez-vous privé pour une affaire qui ne vous concerne en rien, je vous prie de...

Le jeune homme qui s’avançait dangereusement vers lui l’interrompit sans ménagement.

— Qui ne me concerne pas ! Alors là ! votre incompétence dépasse les bornes, rugit-il.

Là encore, j’allais répondre en m’insurgeant, mais cette fois-ci, je fus prise de vitesse par Gisèle Maréchal.

— Je t’en prie, Nathan, calme-toi, je vais t’expliquer. Nathan fit volte-face, pour se retrouver nez à nez avec elle.

— M’expliquer, mais m’expliquer quoi, que tu es en train de me spolier ?

— Non, je t’en prie, assied-toi, s’il te plait, et parlons calmement.

Cette scène était irréaliste. J’essayais de comprendre. Qui était ce Nathan ?  Je me souvenais avoir vu dans le dossier la procuration d’un certain Nathan Maréchal, le premier fils de Denis Maréchal. Le notaire fit une nouvelle tentative. — Monsieur, acceptez de vous asseoir, je vous en prie, prenez place, lui dit-il en lui présentant une chaise. « Merci, Mariette, vous pouvez nous laisser ».

Sa secrétaire, toujours prête à bondir quitta le bureau à regret en jetant des regards suspicieux à cet inconnu.

— Ainsi, vous êtes… ?  reprit le notaire.

— C’est Nathan Maréchal, mon beau-fils, répondit Gisèle.

— Et accessoirement, le propriétaire en bien propre de la propriété que vous vous apprêtiez à vendre sans mon consentement, continua Nathan."

Pages 15 et 16

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